Mois : mars 2022

16 des 21 zones humides (2 147 911 ha) inscrites sur le site RAMSAR sont abritées dans des aires protégées et bénéficient ainsi des activités de conservation menées. 7 d’entre elles sont subventionnées par la FAPBM. D’autres zones humides ne bénéficient de cette protection ni même sont inscrites sur la liste RAMSAR. La célébration de la journée des zones humides, le 2 février, en cette saison cyclonique, nous rappelle de plein fouet la nécessité de se donner les moyens de préserver ces zones. Lacs, mares, tourbières, bassins versants, forêts marécageuses, mangroves etc. constituent tous des zones humides. A ce titre, ils abritent de la biodiversité, fournissent de l’eau (pour l’élevage, l’agriculture, l’électricité, l’alimentation, etc.) et sont des zones tampons en cas d’inondation. La thématique nationale de la célébration 2022 dénonce d’ailleurs les activités humaines à l’origine de la disparition des zones humides : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour …

La Direction des Aires Protégées, des Ressources Naturelles Renouvelables et Écosystèmes (DAPRNE) a invité ses proches partenaires au reboisement annuel. A la date du 11 février 2022, des équipes de la FAPBM menées par le Directeur Exécutif, Alain Liva Raharijaona se sont donc joints à la DAPRNE, et ses partenaires (MNP, Groupement des exportateurs de faune et flore de Madagascar), pour ce devoir citoyen. Près de 2000 plantes ont été mises en terre dans la station forestière de Manankazo (Nord de la Capitale Antananarivo) par les participants. Comptent parmi les espèces plantées : acacia, tavolo, harongana, afotra, mongy hasina, fanala sopatra, mokaranana, handrarezina. L’évolution des jeunes plants sera suivie et entretenue par les équipements du cantonnement de la direction régionale de l’environnement et du développement durable Analamanga. Cette participation physique, doublée d’un soutien financier, est en ligne avec la longue collaboration entre la FAPBM et le MEDD dans le cadre …

Au premier front de la conservation et de la protection des aires protégées, les communautés locales participent aux patrouilles, aux activités de restauration et sont même co-gestionnaire des aires protégées. Plus encore, elles entreprennent afin d’être moins dépendantes des ressources naturelles. Ensemble, allons à la découverte de ces « start-up », dont les efforts méritent d’être soutenus. Au cours du mois de février, en collaboration avec les gestionnaires des aires protégées, la FAPBM a mené une campagne digitale pour faire connaître les réalisations des communautés. A cet effet, les internautes ont été encouragés à partager les publications sur ces réalisations. Quelques personnalités se sont jointes bénévolement à la campagne à savoir : igersmadagascar, Jay L’Exploratrice, Baonjava Monika, Marie Christina Kolo, Mbolatiana Raveloarimisa. Nous remercions chaleureusement les gestionnaires qui ont offert les cadeaux. Si vous aussi vous souhaitez soutenir d’une manière ou d’une autre les aires protégées et leurs communautés, ou …

La région DIANA compte 19 aires protégées, dont 9 sont financées par la FAPBM. A l’exception des aires protégées de COMATSA Nord et Sud, ces aires protégées couvrent plus de 800 000 ha. Bien qu’elles n’occupent que 40 % de la région, chacune de ces aires protégées offrent des services inestimables, aux populations de la région (889 962 hab. en 2018). A titre d’exemple, l’aire protégée d’Ambodivahibe et d’Ankivonjy gèrent durablement les ressources halieutiques au bénéfice des pêcheurs locaux, l’AP de la Montagne d’Ambre alimente les réservoirs d’eau de la JIRAMA pour la ville de Diégo et le ravitaillement en eau de 13 communes rurales aux alentours du parc, Nosy Tanikely attire près de 50 000 touristes par an (avant la pandémie). Les pressions et menaces subies par ces aires protégées mettent donc en danger la vie des habitants de la région. Face aux intérêts divergents à la conservation, la …