Ibity accueille une première mission de suivi-évaluation

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Intégré en 2022 parmi les bénéficiaires de subventions annuelles de la FAPBM, Ibity (Région Amoron’i Mania, Sud de Madagascar) a accueilli une mission de suivi-évaluation et d’audit. Le focus de la mission a été mis sur le fonctionnement de la structure organisationnelle, l’avancement des travaux du premier trimestre et les activités la sécurisation physique des services écosystémiques. Des descentes sur terrain ont permis de voir de visu la restauration des forêts galeries menées autour des sources d’eau, les activités de gestion des feux, la sensibilisation des communautés riveraines sur l’importance de ces sources d’eau dans leurs activités agricoles. Par ailleurs, les missionnaires ont en profité pour constater les impacts du Fonds d’Intervention Spécial (FIS) octroyé en novembre 2021 suite à l’émergence de petites mines de micas.   Le Massif d’Ibity est constitué de forêt claire sclérophylle, de végétation rupicole et de pelouses à xérophytes. La végétation est à dominance herbacée …

Ranomafana, en préparation de l’ouverture des frontières

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L’annonce d’une ouverture progressive des frontières de la Grande Île est une bonne nouvelle pour le réseau Madagascar National Parks (MNP). En 2 ans de pandémie, tout comme l’ensemble des acteurs touristiques, MNP poursuit ses activités tant bien que mal. Une mission d’audit et de suivi-évaluation de la FAPBM, menée par les responsables, Evah Ralalarisoa et Serge Ratsirahonana s’est penchée sur le travail en cours sur le volet écotourisme dans le Parc National de Ranomafana (Région Fianarantsoa, Sud de Madagascar). Des recommandations ont été émises pour maintenir et entretenir les infrastructures nécessaires aux activités écotouristiques.   Patrimoine mondial de l’Unesco en tant que composante des forêts humides de l’Atsinanana et 4e parc national le plus visité de Madagascar, Ranomafana est un atout au secteur tourisme. En 2019, plus d’une trentaine d’hôtels et une cinquantaine de guides bénéficiaient de l’existence de cette aire protégée. Si est comptée la contribution de son …

Journée mondiale de la vie sauvage et journée mondiale de la forêt

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Imaginer un monde sans nature, telle fut la réflexion vers laquelle ont été menés les internautes dans une campagne digitale. Comment serait le monde sans l’eau, les forêts, les animaux et toutes les composantes de la vie sauvage ? A travers une altération de leurs logos, en retirant les symboles de la nature sur leur identité, plusieurs entités se sont jointes à la mobilisation en ligne initiée par WWF pour illustrer l‘absurdité d’un monde sans nature et la nécessité pour nous de la préserver.   Pour la journée mondiale de la Forêt, la FAPBM a entamé une campagne digitale pendant le mois de mars pour mettre en lumière les efforts de reboisement et de restauration qui s’opèrent au niveau des aires protégées. En 2020, 45 % des financements de la FAPBM pour les aires protégées (3,5 millions ha) étaient dédiés à la conservation et la restauration des écosystèmes, dont les résultats …

BONNES PRATIQUES : Ankarana : du tourisme communautaire à l’initiative des femmes

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Dans le Parc national d’Ankarana, l’association des femmes de Mahamasina (Fikambanan’ny Vehivavy Mahamasina-FIVEAMA) propose une expérience authentique mariant un voyage dans la nature à la découverte de culture. Au programme : case-bungalows traditionnels, cuisine locale, écoshop artisanal, musée sur la culture locale et un saut dans l’histoire et les coutumes Antakarana à travers une ballade vers les lacs sacrés de Mahamasina.   Artisanes, agricultrices, apicultrices, etc. les femmes de Mahamasina se sont regroupées en association afin de monter une chaîne de valeur autour du tourisme communautaire. Créée en 2004, formalisée en 2012, l’association compte aujourd’hui près de 40 membres. A travers les multiples activités de l’Association, les membres trouvent des débouchés à leur production et améliorent leurs revenus, car une partie des recettes sont reversées aux membres, 10% reviennent au fonctionnement de l’Association.   Leur engagement dans la conservation de l’aire protégée les a réunis et leur a permis d’obtenir …

Le processus du Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) de la FAPBM présenté aux membres du CAFE

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Le 23 Février 2022, le Secrétariat Exécutif du Consortium Africains des Fonds Environnementaux (CAFE) a organisé en virtuel une réunion du groupe de travail sur le SGES, à laquelle des membres du CAFE ont participé. La FAPBM a présenté l’état d’avancement de l’élaboration de son SGES, entamé en début 2021, à cette occasion.   Le SGES déclare les engagements et les principes de sauvegarde environnementale et sociale de la FAPBM pour garantir que les impacts environnementaux et sociaux négatifs des projets financés par la FAPBM soient évités ou, lorsqu’ils sont inévitables, minimisés et correctement atténués.   Il comprend également un guide opérationnel (au niveau de la Fondation et des gestionnaires des AP, le dispositif de gestion des réclamations, doléances et plaintes, les risques d’impacts des financements, les normes environnementales et sociales, et le suivi-évaluation du système).   La 2e présentation de la réunion a été effectuée par Biofund de la Mozambique, …

Les aires protégées du Sud-Est face aux cyclones

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Emnati puis Batsiraï, en moins de 2 semaines (10 et 22 février), deux cyclones ont frappé le Sud-Est de Madagascar dans laquelle se trouvent 2 aires protégées soutenues par la FAPBM : Agnalazaha gérée par MBG et Manombo gérée par MNP. Serge Rastirahonana, Responsable suivi-évaluation et Evah Ralalarisoa, Responsable contrôle interne de la FAPBM se sont rendus sur place fin-février début mars pour une mission d’audit et de suivi-évaluation. Force était de constater que les deux aires protégées étaient fortement impactées par les cyclones.   En ce qui concerne la biodiversité, la tempête tropicale a considérablement démuni les forêts de leurs feuillages. Cette rareté des feuilles dans leurs territoires habituels aurait contraint les espèces faunistiques arboricoles et folivores, notamment les lémuriens, à devoir changer de territoire et/ou parcourir de plus grandes distances pour se nourrir. Par ailleurs, dans les zones de restauration, plus de 85 % des jeunes plantules, mis …

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