Publié le 15 août 2023

La biodiversité ou la diversité biologique comprend l’ensemble des êtres vivants ainsi que des milieux dans lesquels ils vivent. Ce terme inclus également les interactions des espèces entre elles et avec leurs écosystèmes. Cette diversité intègre la diversité des espèces, la diversité des individus (diversité des gènes) et celle des milieux de vie (écosystèmes).

La préservation de biodiversité pour maintenir les services écosystémiques

Les êtres humains tirent de la nature des bénéfices, appelés services écosystémiques. Ces derniers sont classés en 3 catégories. En premier lieu, les services d’approvisionnement sont les produits fournis par la nature comme l’eau potable, les combustibles, le bois ou les médicaments. En second lieu, les services culturels sont les apports non-matériels de la nature, soit les aspects esthétiques spirituels, récréatifs, touristiques et éducatifs. En dernier lieu, les services de régulation sont des bénéfices des écosystèmes comme la régulation du climat, l’atténuation des inondations, la prévention de l’érosion du sol, la protection des côtes contre les cyclones, la pollinisation en agriculture ou la diminution des maladies. Le maintien et la durabilité de ces services écosystémiques implique une l’utilisation et la consommation rationnelle de ces ressources que nous offre la biodiversité.

L’État Malagasy a mis en place un réseau d’aires protégées dans 123 lieux critiques pour préserver la biodiversité. Aussi bien terrestres que marines, les aires protégées bien gérés constituent un moyen privilégié pour préserver des ressources naturelles, nécessaires pour le développement de communautés locales, des économies nationales et lutter contre le changement climatique.

Les aires protégées, pour protéger les services écosystémiques

Les aires protégées sont des territoires délimités, terrestres ou aquatiques possédant une importante valeur biologique et économique, et qui nécessitent, pour l’intérêt commun, une préservation. Elles comprennent les parcs nationaux et naturels, les réserves spéciales, naturelles intégrales et de ressources naturelles, les monuments naturels, les paysages harmonieux protégés.

Les aires protégées terrestres abritent principalement des forêts (humides, sèches ou épineuses), des zones humides et des savanes. Elles sont généralement entourées de « ceintures vertes » à gestion communautaire locale. Les aires protégées marines, quant à elles, se composent principalement des eaux marines côtières, de récifs coralliens, de mangroves et de plages à zones de pêche associées, souvent intégrées ou contiguës à des Aires Marines Gérées Localement (AMGL).

Pour la préservation de la biodiversité, L’État Malagasy a confié leur gestion à des experts locaux, Madagascar National Parks et des ONG de conservation. Leur travail est cadré par un Plan d’aménagement et de Gestion (PAG) et Plan de Gestion Environnementale et de Sauvegarde Sociale (PGESS) concerté avec l’ensemble des parties prenantes et mis à jour tous les cinq (5) ans. Pour la préservation efficace de la biodiversité, les gestionnaires d’aires protégées, mènent des:

  • Activités de conservation pour maintenir l’intégrité de la biodiversité. Elles incluent les suivi écologique, les patrouilles régulières, les restaurations, la recherche, etc. ;

  • Activités de développement en faveur des communautés locales riveraines concernent le développement de chaine de valeurs. L’objectif est de gérer durablement les ressources naturelles à travers des pratiques responsable et de rendre les populations moins dépendantes des ressources naturelles;

  • Activités de pérennisation financière, qui incluent entre autres le développement des activités écotouristiques et autres activités de levée de fonds.

La FAPBM a été créée pour financer durablement les activités de préservation de la biodiversité menées dans les aires protégées. Si vous souhaitez créer un impact durable pour la protection de la biodiversité, vous pouvez soutenir la FAPBM.