Publié le 20 février 2023

La FAPBM est fière d’avoir soutenu l’association Vahatra dans la publication de la Nouvelle Histoire Naturelle de Madagascar. Les deux volumes ont été officiellement présentées par le Professeur Steven Goodman le 3 février à l’Académie Malgache.

La recette de la biodiversité exceptionnelle de Madagascar

“Séparée du continent africain pendant des dizaines de millions d’années, Madagascar a développé une biodiversité d’une richesse époustouflante, abritant des milliers d’espèces qui n’existent nulle part ailleurs sur la planète. La Nouvelle Histoire Naturelle de Madagascar offre la synthèse la plus complète et la plus récente des trésors biologiques inestimables de cette nation insulaire. Entièrement révisé et enrichi, ce recueil magnifiquement illustré présente les contributions de plus de 600 experts de renommée mondiale qui couvrent l’histoire de l’exploration scientifique à Madagascar, ainsi que la géologie et les sols de l’île, le climat, l’écologie forestière, l’écologie humaine, les écosystèmes marins et côtiers, les plantes, les invertébrés, les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères. Cette référence inestimable en deux volumes comprend également des discussions détaillées sur les efforts de conservation à Madagascar qui mettent en évidence plusieurs programmes d’aires protégées réussis qui peuvent servir de modèles pour les écosystèmes menacés dans le monde entier. “, extrait du résumé.

Cette publication est le résultat du travail effectué sous la direction du professeur Steven M. Goodman, avec la contribution de dix-huit différents spécialistes. Elle constitue un outil extrêmement précieux pour les décideurs politiques, les gestionnaires d’aires protégées, les chercheurs, ou toute personne intéressée par l’approfondissement de la riche biodiversité de Madagascar.

Un atout précieux pour la défense des aires protégées de Madagascar

En couvrant l’histoire naturelle de Madagascar depuis sa séparation du Gondwana jusqu’à la découverte de la dernière espèce, il met en lumière les espèces que Madagascar a perdues au fil du temps, celles qui sont fortement menacées et celles qui ont été conservées grâce au travail des experts et des communautés locales. On estime que 70 % de la biodiversité unique de Madagascar trouve refuge à l’intérieur des aires protégées (FAPBM, 2022).

“Il faut mettre l’argent dans notre biodiversité maintenant car, dans cinq ans, il sera peut-être trop tard” a préconisé Alain Liva Raharijaona, directeur exécutif de la FAPBM. La FAPBM a commencé sa collecte de fonds commun avec Madagascar National Parks pour soutenir les activités de conservation, de restauration et de développement local menées au sein du réseau d’aires protégées de la 123 Madagascar.