Publié le 22 mai 2017

Le 22 mai de chaque année est célébrée la Journée Internationale de la Biodiversité. Pour 2017, le thème choisi est « biodiversité et tourisme durable ». En tant qu’institution promouvant et agissant pour la protection de la biodiversité unique de la Grande Île, la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) s’associe naturellement à cette célébration. Elle fait ainsi partie des partenaires privilégiés du Ministère de l’Environnement, de l’Écologie et des Forêts, dans le cadre de l’organisation des différentes manifestations tendant à promouvoir la biodiversité de Madagascar.

La biodiversité : un socle de la vie en danger

Madagascar se fait l’écrin d’une faune et d’une flore à 90% endémique, en moyenne. A titre d’exemple : 80% des plantes à fleurs, 95% des reptiles, 98% des grenouilles et 100% des lémuriens trouvent exclusivement leurs abris sur l’île.

Mais à cause des multiples pressions qui pèsent sur elle, cette biodiversité est menacée d’extinction, faisant émerger l’urgence d’agir pour sa protection.

Profitant de la Journée Internationale de la Biodiversité, la FAPBM tire la sonnette d’alarme : « Certains d’entre nous pensent à tort que nous devrions nous focaliser sur les humains au lieu de protéger les plantes et les animaux. Mais ce que ces personnes ignorent, c’est que la perte latente de la biodiversité impacte leurs existences : la sécheresse dû au manque de pluies, la baisse de fertilité des sols, la mauvaise qualité de l’air constituent autant de conséquences que nous subissons actuellement » souligne Gérard RAMBELOARISOA, Directeur Exécutif de la Fondation.

La biodiversité : un « capital » à protéger

La magnificence et l’endémicité de cette biodiversité de Madagascar font que 70% des touristes visitant la Grande Île y viennent pour sa biodiversité. Celle-ci constitue ainsi un capital naturel qu’il nous faut préserver. Le Directeur Exécutif de la FAPBM précise d’ailleurs que « si la biodiversité n’est pas durable, il ne pourra y avoir de tourisme durable ».

Avec la perte latente de la biodiversité, les touristes ne viendront plus à Madagascar. Ce sont des milliers d’emplois crées par l’écotourisme qui sont aussi menacés. Ce qui signifie le tarissement de sources de revenus impactant l’économie du pays.

Face aux menaces qui pèsent sur ce capital naturel de Madagascar, la FAPBM appelle tout un chacun (individu, acteurs étatiques, partenaires actuels et potentiels) à affermir ses engagements dans la conservation de ces richesses naturelles. Chacun à son niveau peut agir et contribuer à ce que s’épanouisse la biodiversité de la Grande Île.