Ranomafana

Catégorie

Parc National de Ranomafana, Catégorie II

Gestionnaire

Madagascar National Parks (MNP)

Superficie

43 550 ha

Localisation

Province Fianarantsoa ; Régions Haute Matsiatra et Vatovavy Fitovinany ; Districts Ambohimahasoa, Fianarantsoa II, Ifanadiana

Label international

Patrimoine mondial de l’UNESCO (en tant que bien sériel « Forêts Humides de l’Atsinanana »), site Alliance Zéro Extinction (AZE), Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)

Les espèces phares

Le Parc National de Ranomafana fait partie du site sériel du patrimoine mondial des forêts humides de l’Atsinanana. Il est sous couvert d’une végétation naturelle de forêt dense humide de basse et de moyenne altitude, de forêt de bambou, et de zones marécageuses. Il existe un corridor forestier entre le Parc National de Ranomafana et le Parc National d’Andringitra.

Les recherches sur les lémuriens y continuent grâce à l’existence du Centre ValBio, dédié à des recherches sur les primates et leurs habitats naturels.

La flore est représentée par de nombreuses espèces de plantes ligneuses et plus de 80 espèces d’orchidées.

Ranomafana - FAPBM

Lémuriens

14 espèces

1 endémique locale vulnérable, 4 en danger critique (ex : Varecia variegata, Hapalemur aureus, Prolemur simus), 3 en danger (ex : le lémurien nocturne Aye-aye) et 5 autres vulnérables

Oiseaux

124 espèces

5 en danger (ex : le serpentaire de Madagascar ou Firasabe, le busard de Madagascar, le grèbe malgache) et 10 vulnérables (ex : la glaréole malgache)

Reptiles

51 espèces

2 endémiques locales, 2 espèces de caméléons en danger et 6 autres espèces de reptiles vulnérables

Amphibiens

94 espèces

11 endémiques locales parmi lesquelles 7 en danger et 3 vulnérables
5 autres espèces également en danger et 7 vulnérables

Carnivores

6 espèces

4 vulnérables (ex : le fosa et la civette malgache)

Chauves-souris

14 espèces

3 vulnérables (ex : le renard volant de Madagascar)

Autres mammifères

32 espèces

1 vulnerable

Plantes

938 espèces

705 endémiques de Madagascar (77 %) : 1 espèce de palmier en danger critique et 9 espèces (dont 7 palmiers) en danger et 2 vulnérables
17 endémiques locales (2 %) parmi lesquelles 1 en danger critique et 1 espèce de palmier vulnérable

Paysages et habitats

Marais et tourbières, fourrés de bambous, forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude, formation secondaire, lacs et rivière. Existence de source thermale.

Pressions et menaces

Agriculture itinérante sur brûlis, feux de brousse, extraction minière, pâturage, exploitation forestière sélective de bois précieux et de bois d’œuvre, collecte de produits forestiers secondaires, espèces envahissantes, croissance démographique locale, insécurité.

Valeur économique

C’est un des parcs nationaux les plus visités par les touristes dans le réseau des aires protégées gérées par MNP. Ceci constitue une opportunité de revenus pour les ménages grâce au guidage, aux ventes des produits artisanaux ou des produits agricoles, à l’hotellerie et à la restauration, … Depuis des années, la station thermale attire autant les nationaux et les visiteurs étrangers. Les rivières constituent une source d’eau potable et permettent l’irrigation des rizières pour les communautés riveraines. Le Parc abrite et protège le réservoir hydrique de la rivière Namorona qui est essentielle au bon fonctionnement de l’usine hydroélectrique de JIRAMA.

Contribution de la communauté locale

À l’instar de toutes les aires protégées gérées par MNP, la gestion du Parc National de Ranomafana est de type cogestion collaborative avec la participation des membres des communautés locales dans les activités de conservation et de développement. Ils sont regroupés dans les CLP (comité local du parc) et les COSAP (comité d’orientation et de soutien des aires protégées).

Efforts de la FAPBM et résultats

Les appuis de la FAPBM pour le Parc National de Ranomafana ont débuté en 2013 pour les charges salariales et quelques frais de fonctionnement. Malgré la persistance des pressions comme les défrichements, les exploitations aurifères au sein du parc, l’état de conservation des principales cibles de conservation est assez élevé. L’intégrité biologique du parc est intacte grâce aux efforts de restauration écologique importants déployés.

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