Ankarana

Catégorie

Réserve spéciale d’Ankarana, Catégorie IV

Gestionnaire

Madagascar National parks (MNP)

Superficie

18 225 ha

Localisation

Province Antsiranana ; Région Diana ; District Ambilobe

Label international

Zone clé pour la biodiversité, Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)

Les espèces phares

La Réserve Spéciale d’Ankarana a été créée en 1956. Elle abrite un complexe d’écosystèmes composé de forêts denses sèches, de Tsingy, de grottes sèches et humides, des canyons, des réseaux souterrains, des savanes, des avens et des lacs.

La Réserve Spéciale d’Ankarana est riche en biodiversité, parmi laquelle les plus caractéristiques sont les plantes xérophytes sur roches calcaires (Euphorbia ankarensis, Tacca ankarensis), les espèces cavernicoles (17 espèces de chauve-souris dont l’Eidolon dupreanum), les espèces aquatiques (Glossogobius ankarensis) et les lémuriens (Lepilemur ankaranensis et le Microcebus tavaratra).

Ankarana - FAPBM

Lémuriens

10 espèces

1 en danger critique, 6 en danger (ex : le lémurien nocturne Aye-aye et le lépilémur d’Ankarana) et 2 vulnérables

Oiseaux

113 espèces

1 en danger critique (le pygargue de Madagascar ou ankoay), 4 en danger (ex : le grèbe malgache) et 6 vulnérables (ex : la glaréole malgache)

Reptiles

50 espèces

8 endémiques locales dont 2 en danger, 2 autres en danger et 6 vulnérables

Amphibiens

15 espèces

2 endémiques locales en danger, et 1 autre espèce en danger

Carnivores

5 espèces

3 vulnérables (ex : le fosa et la civette malgache)

Chauves-souris

17 espèces

4 vulnérables (ex : le renard volant de Madagascar)

Autres mammifères

6 espèces

Plantes

670 espèces

505 endémiques de Madagascar (77 %) : 1 espèce de baobab en danger critique (Adansonia perrieri) ; 5 espèces de flore en danger et 8 vulnérables
39 endémiques locales (6 %) parmi lesquelles 4 en danger critique, 1 en danger et 2 vulnérables

Paysages et habitats

Massif karstique - tsingy, grottes et canyons, forêt dense humide semi-décidue, fourré secondaire à bambou, forêt dense sèche, prairies et pâturages secondaires, forêt ripicole, lacs.
Particularité : Une grotte a servi de tombeau à la famille royale Antakarana, des cérémonies et festival y ont lieu périodiquement.

Pressions et menaces

Exploitation de saphir, exploitation des produits forestiers, coupe illicite, feux, espèces envahissantes.

Valeurs économique

Les activités d’aménagement, d’entretien et maintien de la biodiversité alimentent les manques à gagner de la population riveraine par l’emploi de la main d’œuvre locale. L’écotourisme multiplie les filières porteuses et les sources de revenu pour la population, une partie du DEAP (droit d’entrée aux aires protégées) permet à la communauté riveraine de bénéficier de microprojets et d’activités génératrices de revenus.

Contribution des communautés locales

À l’instar de toutes les aires protégées gérées par MNP, la gestion de la Réserve Spéciale d’Ankarana est de type cogestion collaborative avec la participation des membres des communautés locales dans les activités de conservation et de développement. Ils sont regroupés dans les CLP (comité local du parc) et les COSAP (comité d’orientation et de soutien des aires protégées).

Efforts de la FAPBM et résultats

Les appuis de la FAPBM pour Réserve Spéciale d’Ankarana ont débuté en 2012 pour les charges salariales et quelques frais de fonctionnement. Ayant comme cibles de conservation, la forêt dense sèche, la forêt de canyon, le Tsingy et son peuplement, l’Unité de Gestion s’est fixé comme objectif de gestion l’abandon complète des exploitations de saphir dans l’aire protégée, la délimitation de la Réserve Spéciale (RS), la maitrise des pressions telles que les feux et l’augmentation des recettes propres par la RS. Certains de ces objectifs ont été atteints, mais les résultats ne sont pas encore obtenus de façon permanente.

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