Amoron’i Onilahy

Catégorie

Paysage Harmonieux Protégés, Catégorie V

Gestionnaire 

WWF

Superficie

100 482 ha

Localisation

Province Toliara ; Région Atsimo Andrefana ; Districts Toliara II et de Betioky Sud

Label international

Zone clé pour la biodiversité, Site RAMSAR, Réserve de biosphère avec Tsimanampetsotse, Zone importante pour les plantes

Les espèces phares

Amoron’i Onilahy est dominé par les fourrés secs épineux depuis Andranomay jusqu’à Saint-Augustin et présente divers zones humides (lacs, marais, etc.). Ainsi, sa flore inclut des éléments typiques du fourré sec épineux du Sud-Ouest, des espèces ripicoles sur les rives du fleuve Onilahy en l’occurrence et des espèces endémiques de la région (Amoron’i Onilahy et Tsinjoriake) telle que Crotalaria poissonii qui est classée en danger dans la liste rouge de l’UICN. Deux familles endémiques de plantes à Madagascar sont présentes dans la NAP, à savoir Physenaceae et Sphaerosepalaceae. Concernant la faune, le site renferme une grande diversité de chauves-souris et plusieurs espèces de reptiles.

Primates

8 espèces

2 en danger critique (ex : Sifaka de Verreaux), 3 en danger (ex : Maki) et 1 vulnérable

Oiseaux

89 espèces

3 en danger (ex : le grèbe malgache) et 1 endémique locale classée vulnérable

Reptiles

54 espèces

1 en danger critique (Tortue radiée) et 4 vulnérables

Amphibiens

6 espèces

Chauves-souris

15 espèces

2 vulnérables (ex : le renard volant de Madagascar)

Carnivores

2 espèces

1 vulnérable (fosa)

Plantes

107 espèces

• 88 endémiques de Madagascar avec au moins 3 classées en danger et 1 vulnérable, 3 endémiques locales parmi lesquelles 1 en danger critique et 1 vulnérable

Paysages et habitats

Forêt dense sèche, fourré sec épineux, prairie et pâturage secondaire, zones humides.

Pressions et menaces

Exploitation minière, défrichement, coupe sélective, chasse, collectes diverses, fabrication de charbon de bois, feux non contrôlés, surpêche

L’appui financier de la FAPBM à la nouvelle aire protégée Amoron’i Onilahy a débuté en 2024. Le financement octroyé assure la mise en œuvre des activités de conservation (patrouilles et surveillance, suivi écologique, restauration écologique, sensibilisation), l’appui aux communautés et couvre une partie du salaire et des frais de fonctionnement de l’unité de gestion.

Valeur économique

La principale composante de l’économie rurale de la zone Amoron’i Onilahy est la pratique de l’Agriculture. Le fleuve de l’Onilahy est un élément central dans cette pratique du fait que les « baiboho » qui le longent constituent une des principales zones de production agricole. La NAP tient un rôle important dans la gestion du bassin hydrologique du fleuve et de ses affluents dans la mesure où elle permet la stabilisation du lit du fleuve en limitant l’ensablement du sol alluvionnaire.La NAP renferme également plusieurs potentialités écotouristiques grâce à sa biodiversité et sa richesse en sites naturels esthétiques. A titre d’exemple, ci-après quelques atouts pouvant être valorisés sur le plan de l’écotourisme : la descente du fleuve de l’Onilahy, les grottes, les piscines naturelles, les sources thermales et bien d’autres attractions autour des zones humides.

Initiatives des populations

WWF et la communauté locale collaborent en vue de mener une gestion participative de l’AP. 4 unités constituent cette structure de gestion, à savoir : - WWF, - les Cellules Techniques de l’OPCI OHEMIHA (Organisme Public de Coopération Intercommunale - Onilahy HEnane MItambatse Handroso), - la Cellule de Suivi et d’Application du Dina (CSAD), - l’Unité Locale de Gestion (ULG), à travers laquelle interviennent les communautés locales. La responsabilité de ces dernières étant d’assurer la mise en œuvre du PAG, la coordination des activités, l’application des Dina, le contrôle et la surveillance des zones de l’AP et des sites transférées.Par ailleurs, des autorités traditionnelles, nommées « Nahoda be » (considérés comme patriarches dans la communauté) collaborent avec les autorités locales pour le maintien de l’ordre ainsi que pour la conservation et la valorisation de la zone.

Contribution de la FAPBM

L’appui financier de la FAPBM à la nouvelle aire protégée Amoron’i Onilahy a débuté en 2024. Le financement octroyé assure la mise en œuvre des activités de conservation (patrouilles et surveillance, suivi écologique, restauration écologique, sensibilisation), l’appui aux communautés et couvre une partie du salaire et des frais de fonctionnement de l’unité de gestion.

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