Parc national de Montagne d’Ambre, Catégorie II
Madagascar National Parks (MNP)
30 538 ha
Province Antsiranana ; Région Diana ; District Antsiranana II
Site Alliance Zéro Extinction (AZE), Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), Zone clé pour la biodiversité
Le Parc national de Montagne d’Ambre a été créé en 1958 ayant comme habitats naturels les forêts humides sempervirente, les forêts de transition, le lac de cratère sont tous des cibles de conservation du parc national.
C’est un îlot de forêt humide dans un climat tropical sec et chaud de l’extrême nord de Madagascar.
6 espèces
2 endémiques locales : 1 en danger et 1 vulnérable 4 autres espèces en danger (ex : le lémurien nocturne Aye-aye)
102 espèces
1 en danger critique (le pygargue de Madagascar ou ankoay), 3 en danger (ex : le grèbe malgache) et 1 vulnérable
66 espèces
11 endémiques locales (6 étant des caméléons) parmi lesquelles 1 en danger critique et 1 vulnérable, toutes deux appartenant au genre Brookesia 3 autres espèces de reptiles en danger et 10 vulnérables
33 espèces
6 endémiques locales parmi lesquelles 3 en danger critique et 2 en danger 1 autre espèce d’amphibiens également classée en danger critique, 1 autre en danger et 4 vulnérables
5 espèces
3 vulnérables (ex : le fosa et la civette malgache)
5 espèces
1 vulnérable (le renard volant de Madagascar)
15 espèces
721 espèces
458 endémiques de Madagascar (66 %) parmi lesquelles 1 espèce de baobabs classée en danger critique, 2 espèces de flore en danger et 5 autre vulnérables 31 endémiques locales (5 %) parmi lesquelles 2 en danger critique, 2 en danger et 1 vulnérable
Forêts dense humide sempervirente de moyenne altitude, cratères - lacs, forêt dense sèche, forêt dense humide semi-décidue, fourrés secondaires humides, prairies et pâturages secondaires, lambeaux de forêt ripicole, rivières. Particularités : Certains sites du parc sont utilisés à des fins rituelles « fomba » par les communautés locales ; une fois les vœux exaucés, les gens y reviennent pour y faire différents types de sacrifice d’animal en guise d’offrande.
Agriculture itinérante sur brûlis, surexploitation des arbres et des produits forestiers non ligneux, feux de brousse, culture de qat (substance euphorisante), non application des lois et corruption.
Le parc national assure la fertilité des plaines qui l’entourent, et protège les bassins versants situés dans les bas-fonds (la superficie des terrains irrigués autour de la Montagne d’Ambre est d’environ 70 000 ha). Il assure également l’approvisionnement en eau pour l’agriculture et l’industrie (JIRAMA, STAR, etc.), source de revenus pour les communautés (main d’œuvre locale, personnel permanent ou saisonnier, guides écotouristiques, etc.), principalement à travers l’écotourisme. C’est le principal réservoir d’eau de la ville de Diego Suarez. Le Parc National de Montagne d’Ambre présente beaucoup d’attraits touristiques avec l’existence du port de Diego Suarez pouvant accueillir les grands paquebots.
À l’instar de toutes les aires protégées gérées par MNP, la gestion du Parc National de Montagne d’Ambre est de type cogestion collaborative avec la participation des membres des communautés locales dans les activités de conservation et de développement. Ils sont regroupés dans les CLP (comité local du parc) et les COSAP (comité d’orientation et de soutien des aires protégées).
Les appuis de la FAPBM du Parc National de Montagne d’Ambre ont débuté en 2019 pour les charges salariales et quelques frais de fonctionnement. C’est un des sites qui présentent de grandes potentialités touristiques dans le réseau d’aires protégées de MNP. L’état de conservation de l’aire protégée en général est bon et reste stable malgré l’existence de pressions sur les bois précieux du parc.
