Sahamalaza – Îles Radama

Catégorie

Parc national de Sahamalaza – Iles Radama, Catégorie II

Gestionnaire

Madagascar National Parks (MNP)

Superficie

26 035 ha

Localisation

Province Mahajanga
Région Sofia ; Districts Ambanja et Analalava

Label international

site Alliance Zéro Extinction (AZE), Réserve de Biosphère, Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), site RAMSAR : zones humides de Sahamalaza, Zone clé pour la biodiversité

Les espèces phares

Le Parc National de Sahamalaza fût le premier parc marin et côtier de Madagascar créé dans le cadre du SAPM.

Le parc appartient à l’écorégion marine et côtière du Nord incluant 3 grands écosystèmes : marine with coral reefs, dry semi-deciduous forests and mangroves. 

On y recense dans ces habitats naturels 5 espèces d’oiseaux inscrites dans la liste rouge de l’UICN : Haliaeetus vociferoides, Threskiornis bernieri, Ardea humbloti, Ardeola idae et le Lophotibis cristata.

Sahamalaza - FAPBM

Lémuriens

7 espèces

2 en danger critique, 2 lémuriens nocturnes en danger (ex : l’Aye-aye, le Microcebus sambiranensis) et 3 vulnérables

Oiseaux

91 espèces

1 en danger critique (le pygargue de Madagascar – Ankoay) et 2 en danger

Reptiles

36 espèces

1 endémique locale en danger critique, 1 espèce de caméléons (du genre Brookesia) classée en danger et 5 autres espèces de reptiles vulnérables

Amphibiens

11 espèces

2 endémiques locales : 1 en danger critique et 1 en danger ; 1 autre espèce également en danger

Carnivores

3 espèces

2 vulnérables (ex : le fosa)

Chauves-souris

6 espèces

2 vulnérables (ex : le renard volant de Madagascar)

Autres mammifères

5 espèces

Plantes

+220 espèces

espèces de plantes ligneuses : 1 espèce endémique de Madagascar en danger et 1 autre vulnérable, appartenant à la famille endémique des Sarcolaenaceae

Paysages et habitats

Forêt dense humide semi-décidue (transition entre la forêt dense sèche et la forêt dense humide du domaine du Sambirano), forêt ripicole, forêt marécageuse à raphia, mangrove, fourré littoral sec, forêt secondaire, fourré secondaire, prairie secondaire, récif corallien et zones d’herbiers.
Particularité : Existence de lieux sacrés soumis à des tabous « fady », à l’intérieur et autour de l’AP. Selon les traditions locales, il est interdit d’exploiter les ressources marines et forestières dans certains endroits.

Pressions et menaces

Feux incontrôlés, défrichement pour l’expansion agricole, occupation des terres par extension des villages, exploitation de bois de palétuviers.

Valeur économique

Le parc constitue un château d’eau pour la riziculture des grandes plaines de cette région de Sofia. L’existence des ressources halieutiques comme les crabes poissons, crevettes, holothuries, etc. constitue une potentielle source de revenu pour la population en plus de la consommation. Opportunité de source de revenu supplémentaire grâce à l’écotourisme.

Contribution des communautés locales

À l’instar de toutes les aires protégées gérées par MNP, la gestion du Parc National Sahamalaza est de type cogestion collaborative avec la participation des membres des communautés locales dans les activités de conservation et de développement. Ils sont regroupés dans les CLP (comité local du parc) et les COSAP (comité d’orientation et de soutien des aires protégées).

Efforts de la FAPBM et résultats

Les appuis de la FAPBM pour le Parc National Sahamalaza ont débuté en 2019 pour les charges salariales et quelques frais de fonctionnement. La plus grande menace qui pèse sur les ressources naturelles de ce parc national est les défrichements pour l’agriculture et les feux. L’état de conservation des habitats naturels est assez fragile à cause de ces pressions.

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